L'insolence, un mal nécessaire?


C'est un constat aujourd'hui confirmé,  les enfants grandissent en traversant des périodes d'oppositions.
Après la période d'opposition des un an, puis celle, fort importante des deux-trois ans, arrive vers cinq ans, un type d'opposition plus difficile à gérer, l'insolence.

Avec la maîtrise de la parole, les conflits avec petit N prennent de l'épaisseur et son opposition devient souvent insolence et grossièreté. Il répond, utilise des mots que j'ai tendance à utiliser très fréquemment, du style P..... de M...., Fait C...R et argumente fermement pour signaler son refus, tel que  "Tu commences à m'énerver".

 L'opinion courante considère que répondre de façon insolente, est une chose inadmissible surtout quand on est jeune, et encourage les parents à répondre avec une petite fessée de façon à apprendre respect et obéissance.
Le truc c'est que moi, les fessée,  c'est pas pour moi même s 'il m'est déjà arrivé de craquer.

Je me force donc  a ne pas rentrer dans son jeu, en feignant de ne pas avoir perçu le caractère d'insolence.
Et  installe avec petit N une relation de dialogue, sur la base de contrats clairs et fermes. Mais non, ce n'est pas du laxisme, c'est de la démocratie.

Eduquer c'est toujours coopérer avec celui qui est éduqué.

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