Les premières
semaines où se mêlaient espoir et doutes sont maintenant loin derrière. Maintenant
il n’y a plus que des certitudes et de la confiance.
D’un point de vu purement
médical, il y a eu d’abord une « cellule » simple qui a donné un
embryon plus complexe de quelques centimètres de longueur. Ensuite cet embryon est
devenus fœtus, les organes continuent de se développer et pour devenir
progressivement fonctionnels. Mais du point d’une maman, depuis le test de
grossesse positif au mariage de l’enfant, c’est un BEBE (pour certaine il le
restera même après son mariage) !!!
On comprend
donc pourquoi le bébé devient le centre d’intérêt exclusif des mamans et où toutes
pensées ou préoccupations sont dirigées en priorité vers lui. Tout le reste
présente un intérêt mineur au grand dam de Monsieur qui se sent parfois relégué
au second plan. Et dans ces conditions, il faut savoir quitter Venus pour aller
le rejoindre dans sa grotte sur Mars et lui témoigner un peu d’affection, et
partager un peu, beaucoup, passionnément … le bonheur extatique que ressent une
maman enceinte.
Il faut donc être
vigilante et ne pas « s’isoler » du reste de la famille, surtout s’il
y a d’autres jeunes enfants, au risque de devoir gérer les crises de jalousie
et les régressions qui vont avec (colères, incontinence nocturne …). Il faut
savoir être à l’écoute du bébé, du conjoint et des autres membres de la
famille. C’est Minnie Mouse avec un gros bidon et de grandes oreilles !!!
Le 3eme trimestre
est la dernière ligne droite avant la maternité. Le bébé pèse de plus en plus
lourd et cela se ressent au niveau du dos et dans le bidou.
La nuit on n’est
pas plus épargnée; elles deviennent longues et pénibles, saccadées par cette
foutue vessie qui oblige à se lever plusieurs fois pour une « pause technique ».
Même allongée, j’ai enduré, dans le désordre, les jambes lourdes et gonflées,
les douleurs dans le coxis dues au poids, les sensations de chaleur, l’impossibilité de dormir sur le ventre (mais bon ça encore c'est normal) ou sur un côté à
cause de la position du bébé … donc pour faire passer tout cela je n’avais
pas d’autre choix que de me lever et déambuler dans la maison. Ce n’était agréable
ni pour moi, ni pour mon très cher au sommeil léger. De plus, les mouvements du
bébé de plus en plus fort (comme si lui aussi en avait marre de cette situation)
d’ordinaire accueillies avec des sourires béats, attendris et rassurés dans la
journée, le sont beaucoup moins à 3 heures du matin.
Au final, la lassitude s’installe
et un désir grandissant d’arriver au bout prend le dessus progressivement.
Le côté
positif, c’est que pendant que vous êtes occupée à soigner la crampe et tous les petits bobos, vous oubliez
l’appréhension de l’accouchement.
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