Le premier bébé, c'est un peu l'unique...Non pas
parce qu'on va le préférer aux autres, loin s'en faut, mais parce que c'est
celui qui va avoir la joie, l'honneur et le privilège de nous apprendre à être
maman. C'est lui qui va devoir faire front devant toutes nos "premières
fois" à nous: quand nous ne savons pas s'il a faim, froid, peur, mal ou
simplement un gros ras le bol de bébé. Eh oui, lui aussi, a le droit d'en avoir
ras la couche...
Et nous, nous culpabilisons parce que nous voudrions qu'il
soit heureux comme un pape, qu'il ne manque jamais de rien qu'il soit comblé
dans tous les domaines et surtout ...par nous.
Notre rôle de maman (et de papa), c'est de permettre
à notre moitié d'acquérir les moyens physiques, psychiques et moraux de son
autonomie.
En clair, alors que rien n'est plus intolérable pour nous que de
devoir nous détacher de notre petit amour, nous allons devoir fournir des
tonnes d'efforts pour préparer bébé à se séparer de nous! Certes, nous ne
sommes plus à un paradoxe près, mais tous de même...
Un petit retour en arrière qui me rappel tant de
souvenirs. Depuis grand M, de l'eau a coulé sous les ponts, Libellule, petit N et depuis 28 mois, petit
Amour. Petit Amour, qui mardi prochain fera son entrée en halte-garderie. Je pense
que cela, me travaille plus que je ne l'aurai pensé...
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