Premier trimestre

Il suffit de quelques heures, parfois de quelques minutes, pour savoir si vous êtes enceinte. 
Mais même lorsque vous savez que vous attendez un enfant, vous n’y croyez vraiment que lorsque vous le sentez bouger en vous ou que l’on vous montre les premières images d'une échographie.
En ce qui me concerne, lorsque que j’ai appris que j’étais enceinte ce fut LE GRAND BONHEUR, j’ai ressenti une joie intense mêlée de quelques craintes. Et ces craintes ne disparaissent qu’après l’accouchement, quand on tient enfin le bébé en bonne santé dans les bras.
La crainte la plus forte est généralement ressentie au premier trimestre de la grossesse, parce que nous savons toutes que les fausses couches ont une plus grande probabilité de se produire au cours des trois premiers mois. Aussi, le repos est de rigueur.
Il faut profiter des instants magiques sans faire des efforts qui pourraient créer des situations à risques.
 
Vous verrez qu’au début les sentiments qui prédominent peuvent être comparés à une espèce de cocktail où se mélangent la joie et la crainte arrosées d’un soupçon de dénis de la réalité. Mais heureusement, tout fini par rentrer dans l’ordre lorsque vous sentirez enfin votre bébé bouger en vous (entre 4 et 6 mois, suivant le nombre de grossesses).
A la transformation physique qui va s’effectuer tout au long des 9 mois de grossesse (plutôt agréable, car quoi de plus beau qu’une femme avec un ventre bien rond ?), s’ajoute une transformation psychologique (merci les hormones) qui, mal gérée, peut déborder sur vos proches. En effet, la conséquence de cette double transformation physique et psychologique, ce mélange de sentiments souvent contradictoires influe sur notre humeur et la rend changeante. Et ce sont ces changements d'humeur que notre entourage a parfois du mal à comprendre.
Il faut peut-être fournir un mode d’emploi « de la femme enceinte » qui explique qu’elles sont plus émotives et à fleur de peau. Qu’elles sont aussi plus fragiles psychologiquement, qu’elles ont envie que l'on s'occupe d’elles, qu’elles ont envie d’être rassurées et protégées. Qu’elles peuvent avoir des envies de sucré, de salé, de fraises, de chocolat … et cela à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit, que les nuits sont plus agitées (surtout en fin de grossesse) et donc remettre en question le partage du lit conjugal … bref vous l’aurez compris, nous avons l’excuse de la femme enceinte et donc cela nous permet d’en user et en abuser.






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